7 ans • Toutes mes copines de classe faisaient de la danse, ou du piano. Moi, je n'avais aucune activité hors scolaire. On ne pouvait pas se le permettre, ma mère étant au chômage et les soins de mon frère et de mon père coutant trop cher. On ne pouvait pas partir en vacances non plus. Tout ça, ma maman me l'avait expliqué maintes et maintes fois. Mais ce n'est pas à sept ans que l'on peut comprendre pourquoi on doit être différent des autres, pourquoi on n'a pas autant de privilèges. « Ma chérie, j'ai une bonne nouvelle. » me lança ma mère, me montrant de m'asseoir auprès d'elle. Je m'exécutais. « J'ai trouvé un travail, je t'offrirai ce que tu veux, enfin, tu pourras être comme les autres. » Pour la première fois de ma vie, je pourrais faire ce qui me plairait. Le lendemain, ma chère maman m'inscrivit à des cours de musique, elle m'acheta une guitare, ainsi qu'une flûte traversière. Je découvrit que la musique, c'était toute ma vie. Je m'étais trouvé une échapatoire à cette vie de dingue. Et on dit que j'étais plutôt douée. « Merci maman. T'es géniale. » lui dis-je, tout à fait sincèrement, un beau jour d'été.

14 ans • « Axelle, ton frère fait une crise et je dois absolument aller voir ton père à l'institut. Tu veux bien t'en occuper s'il te plaît ? » Rhodan était atteint de skizophrénie, encore à un stade assez bas. Ainsi, sa deuxième personnalité ne sortait que durant certaines crises, moments où il lui fallait absolument du soutien pour reprendre le dessus. Quand à mon père, il était forcé de vivre dans une institut spécialisée dans les problèmes mentaux. Il était en pleine dépression depuis plus de vingt ans. Rien n'arrivait à le guérir. « J'y vais de suite. » Tandis que ma mère sortait de la maison, je montait dans la chambre de mon frère. Une fois dans la pièce, je fermais la porte à clé. Il ne fallait pas qu'il sorte durant l'un de ces crises, parce qu'il devenait totalement incontrôlable et pourrait se retrouver n'importe où sans avoir aucun moyen de revenir. Rhod était assis sur son lit, la tête sur les genoux. Je m'installait à ses côtés. « Rhod, c'est moi. T'es encore là ? » aucune réponse. J'étais donc face à Nathaniel. Le personnage fictif inventé par mon ainé. « Salut Nate. Ça va ? » « Coucou ma belle. Tu me laisses sortir ? » « Non, Nate. Tu peux pas. Mais je suis là, avec toi. T'inquiètes, ça va passer vite. » Je pris ma flûte et commençait à jouer un morceau. Nate adorait la musique. Tout comme Rhodan d'ailleurs. J'eu droit à des applaudissements, puis, mon frère revint enfin, après deux heures environ. Malgré tout les médicaments qu'il avait, sa deuxième personnalité prenait de plus en plus de place. Il serait certainement, lui aussi obligé, bientôt, d'être interné à l'institut de NY.

18 ans • « Maman... j'en peux plus. Papa à encore essayer de se tuer, Rhodan.. on ne sait plus quand il est lui et quand il y a Nate et toi.. tu ne t'occupes même plus d'eux, même plus de moi. Tu est tout le temps en train de faire ton ménage ou sinon, t'es au boulot. » je pris ma mère dans les bras. Ou plutôt c'était elle qui me serrais contre elle. « Ma chérie. Tout va s'arranger. Tu sait bien que si je ne vais pas au travail, on ne peut pas payer l'infirmière ou les soins de ton père et de Rhodan. Et tu sait bien que j'ai des tocs qui m'obligent à faire le ménage. Tu as de la chance, toi. Tu est en bonne santé, mentale également. Alors profites en. Tu as dix-huit ans, maintenant. Pars d'ici. Tu ira où tu voudras. Mais je ne veux pas que tu endure nos maladies toute ta vie. » je versait une larme. Mis à pars ce que je devais endurer, ma vie était plutôt agréable ici. J'avais un petit copain, des tonnes d'amies qui me comprenait, j'avais la musique, le conservatoire de New-York (où nous habitions depuis toujours), j'avais quasiment tout ce dont j'avais besoin. Je ne voulait pas partir. De plus, je ne le pouvais pas. Je ne pouvait pas abandonner ma famille tel une lâche. « C'est pas ça que je voulait dire, et tu le sait très bien maman. J'ai tout ici. Je vous ai vous, aussi. Je peux pas vous laisser, comme... » ma mère me coupa, et avec une voix encore plus douce que d'habitude, elle me lança : « Pars. Où tu veux. On se débrouillera. Tu le mérites, après tout ce que tu as fait pour nous. Vis ta vie. Tu sais tout autant que moi, que c'est la meilleure chose à faire. Tu trouveras un conservatoire n'importe où. Tu pourras même trouver une université et continuer tes études de musicologie. En attendant, sache qu'en tant que mère, je ne peux pas te laisser endurer cette vie là. »

en cours




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✿ ton âge ☛ 16 ans
✿ comment as-tu découvert le forum ☛ De partenaires en partenaires, j'ai atterris ici.
✿ le code du règlement ? ☛ Shut up and let me go
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