♣ CHAPITRE I ♣
« Live birth of a child is our most affordable opportunity to grasp the meaning of the word "miracle »
Tout a un commencement et une fin et bien sûr ce « tout » regroupe beaucoup de choses mais, ici je parle bien de la vie. Oui, elle commence par les cris de souffrance d'une mère se débâtant pour mettre au monde son petit, son souffle est court et bruyant, elle transpire. Il y a aussi l'enfant en question, à peine né, il crie, il hurle même... Pourquoi ? Et bien, il souffre, car il vient de prendre sa première inspiration et il ressent une douleur intense dans la poitrine... Tout ceci venait de se passer ici, à l'instant. Brittany Sisley venait d'accoucher d'une belle petite fille. Elle avait les yeux verts de sa mère... Elle était vraiment magnifique et quand Brittany l'a vu pour la première fois, elle n'a pas put s'empêcher de verser des larmes de joie. Toutes les souffrances qu'elle avait pu subir avant ce jour en avaient valu la peine... Toutes les nausées, les maux de ventre, les courbatures, les vomissements ou autre n'avait pas été vain. Elle avait mis au monde cet enfant et elle en était particulièrement heureuse.
Quand Brittany put prendre sa fille dans ses bras, elle lui murmura à l'oreille :
« Tu te nommeras Ariana Lyzabeth Sisley-Wilshire. » Cette scène était vraiment très touchante. Il n'y a pas à dire, la relation entre une mère et son enfant est totalement différente des autres... Et il fallait déjà avoir assisté à cela pour pouvoir vraiment le croire. Brittany ne pouvait s'empêcher de regarder sa petite fille, Ariana... Elle ne pouvait pas s'empêcher de lui sourire mais, la fatigue se lisait assez facilement sur son visage... Et cela était parfaitement compréhensible car, elle avait passé huit heures à pousser...
Soudain, elle ne s'en aperçut pas tout de suite mais, la porte de sa chambre s'ouvrit. S'y tenait un bel homme, il avait un charme fou et une assez grande prestance : Ricardo, Ricardo Wilshire, c'était son nom. Mais, le plus important est qu'il était le père d’Ariana, à peine eut-il posé les yeux sur elle qu'il eut le sourire jusqu'aux oreilles. Une joie immense l'avait envahie et c'était comme si rien au monde ne pouvait gâcher ce moment... Il s'approcha de sa femme, Brittany et embrassa son front... Délicatement, elle lui passa l'enfant qui dormait désormais. Il admirait sa petite fille, il était tellement heureux que s'il n'avait pas été dans un hôpital, il aurait sans doute pu se mettre à crier partout. En fait, il avait toujours voulu avoir une petite fille qu'il pourrait aimer, protéger et gâter...
Le plus étonnant était que le couple avait déjà un enfant, Aaron. L'enfant était encore tout petit, il n'avait qu'un an. Ariana était le fruit d'un accident. Ariana était née dans une des familles les plus influentes au monde, Ricardo était le propriétaire d’une grande marque de mode qu’Ariana allait reprendre à sa retraite. Brittany elle était un grand mannequin et elle avait des parts dans la marque de bijoux « Bvlgarie ». Alors, Ariana n’allait surement pas avoir de problèmes d’argent. Le couple Sisley-Wilshire pesait une fortune de presqu’un milliard de dollars.
♣ CHAPITRE II ♣
« Time to say "Goodbye" »
FLASHBACK • Nos cicatrices ont le méritent de nous rappeler que le passé n'a pas été qu'un rêve •
« Qu’est-ce que tu fais ? » demandai-je à mon père en entrant dans son atelier. Il leva la tête et dit :
« Oh, je travaille. » Il me sourit, et me fit signe d’approcher. Il était assis face à son bureau et dessinait dans une sorte de grand cahier. Je poussai un tabouret et le mit près de lui, puis enfin assise et que je pus poser mes yeux sur le document, je ne pus m’empêcher de dire :
« C’est beau papa ! » Mon styliste de père me remercia. Il avait crée une magnifique robe de soirée, ce n’était pas tout à fait fini mais je pouvais déjà imaginer le modèles une fois terminé. Je le regardai s’appliquer à dessiner avec son crayon, il faisait attention au moindre détail, comme s’il s’agissait d’une œuvre destinée à un musée. Soudain, après quelques coup de crayon, il souleva son cahier et me le montra, son esquisse était terminée. Je levai le pouce en l’air car, j’aimais beaucoup :
« Tu es gentille Aria, dit-il en reposant le cahier
, après avoir fait les autres modèles, je n’aurais plus qu’à les soumettre à mes associés. S’ils les approuvent ils pourront être produit et tu pourras croiser des femmes portant cette robe » Il avait dit ces dernières paroles en pointant le cahier où se trouvais son esquisse du doigt.
J’acquiesçai et j’attendis qu’il tourne la page afin qu’il puisse se remettre à dessiner. Mais au lieu de ça, il me proposa de l’aider en lui donnant quelques idées. D’après lui, il n’était pas vraiment inspiré. Je ne le croyais pas trop mais, j’acceptai avec plaisir. Ensemble, nous conçûmes plusieurs tenues toutes plus belles les unes que les autres.
Résultat, les modèles furent approuvé par le conseil de l’entreprise de mon père. La collection sortit en magasins quelques mois plus tard et mon nom fut associé au projet, je devais être la seule fille de 7 ans à avoir contribué à une collection de vêtements.
• Nos cicatrices ont le méritent de nous rappeler que le passé n'a pas été qu'un rêve • FLASHBACK
J’avais entre mes mains une enveloppe. Quand je me rendis compte que l’expéditeur était l’université de Berkeley, elle je m’empressai de l’ouvrir. Quand je lus son contenu, je ne pus s’empêcher de faire une espèce de danse un peu stupide, j’avais été acceptée. J’allais aller étudier la stylisme, ma passion dans l’un des meilleures université du pays… Je n’en avais pas vraiment douté, mais ça faisait du bien de voir que j’étais admise à Berkeley. Je ne voulais pas quitter ma ville mais, si je voulais percer dans ce milieu, je n’avais pas le choix… Je me trouvais dans la cuisine de notre maison de Lewis, les domestiques présent me regardait stupéfiaient. Quand je m’en rendis compte, je m’arrêta de danser et leur annonçai la bonne nouvelle. Ils me félicitèrent tous et certains me prirent dans leur bras. Il n’est pas habituel de voir des domestiques aussi proches de la fille de leurs patrons, c’est vrai. Mais, mes parents étant des personnes très occupées et voyageant énormément, je me retrouvais souvent seule dans une grande maison. Alors, j’avais prit l’habitude de discuter avec les seules personnes présentes chez-moi dans ces cas-là, les employer de maison et avec le temps, ils étaient devenues comme une seconde famille pour moi.
Je m’étais mise à chercher mes parents dans toute la maison afin de leur dire à eux-aussi que j’avais été admise à Berkeley, mais, ils étaient tous les deux introuvables. Je demandai à l’un des gardiens où ils étaient passés et il me répondit que ma mère avait dut partir à Milan d’urgence et mon père à Paris. J’en avais l’habitude, dans ces cas-là, ils laissaient toujours des cadeaux dans leur chambre pour moi. Cette fois-ci, c’était des bijoux de chez « Tiffany’s »… Avec le temps, mes parents étaient de plus en plus occupés, surtout mon père qui venait d’être élu à la tête de la marque Burberry… Alors je les comprenais tout à fait, même si cela la faisait souffrir…
♣ CHAPITRE III ♣
« Waking up in Vegas »
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« Ah, ma tête… » C’est la première phrase qui me vint en tête j’ouvris les yeux ce matin-là, même si l’horloge montrait midi passés. J’avais 20 ans et j’avais finis mes études de stylisme et d’économie, j’avais été graduée ! Avec des amis, nous étions tous allée à Las Vegas fêter ça et apparemment, la soirée de la veille avait été bien arrosée car, je ne me souvenais quasiment de rien… Couchée sur le dos, je posai délicatement ma tête sur mon oreiller de peur de trop la bouger. J’étais habillée de ma tenue de la veille, j’avais même mes talons hauts… Je passai ma main sur l’autre côté de lit et il était vide…
Quand je passai ensuite ma main sur mon visage, je sentis quelque chose d’un peu dure au niveau de mon annulaire. Je regardai donc ma main et je ne pus croire ce que je voyais, c’était une alliance :
« Oh… Mon… Dieu… » Je prononçai ces trois mots de manière détachée. Me serais-je mariée ? Et surtout avec qui ? Je fréquentais quelqu’un, mon petit ami depuis maintenant deux ans, Nolan Hanley. Je l’aimais énormément et jamais je ne me le serais pardonné si je ne m’étais pas mariée avec lui…
Je sautai du lit de la suite que Nolan et moi avions réservé et je m’enfermai dans la salle de bain. J’étais vraiment angoissée, mon cœur battait la chamade :
« Respire Ariana, respire… » Pensai-je en entrant dans la cabine de douche. Je pris une douche froide en espérant que cela atténue mon horrible mal de tête. Ceci fait, j’allais enfiler la première chose que j’eus trouvé et me mis à chercher Nolan dans toute la suite. Mon cœur battait la chamade. Et si jamais, il n’avait pas d’alliance, qu’allais-je bien pouvoir faire ?
Je ne mis pas de temps à retrouver Nolan, il était assis dans le ‘’salon’’ et avait l’air aussi inquiet que moi, c’était peut être bon signe… Je m’approchais de lui et regardai sa main, il avait bien une alliance. Je ne fus pas pour autant soulagée… J’avais toujours considéré le mariage comme une chose importante pour moi et le fait de m’être mariée en état d’ébriété me mettait mal-à-l’aise… Je regardai mon désormais mari dans les yeux et lui dis :
« Qu’est-ce qui a bien put se passer ? » Mais, il avait l’air aussi perdu que moi…
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Un mariage non-voulu ne veut pas seulement dire « problèmes ». Nolan et moi sommes restés ensemble après les événements ayant eu lieu à Las Vegas. Nous avons annoncé la nouvelle à notre entourage puis nous avons décidé de vivre ensemble. Cette vie me convenait très bien nous avions tous les deux finis nos études et nous nous aimions.
♣ CHAPITRE IV ♣
« Augments pain in solitude »
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Trois ans... Trois ans que j'avais fini mes études, trois ans que j'étais mariée à Nolan. Bref, jusqu'ici j'avais eu une belle vie. J'étais en compagnie de l'homme que j'aimais, j'exerçais le métier de mes rêves, j'étais reconnue dans le milieu de la mode et je voyageais au bout du monde. Nolan quant à lui était chanteur et avait beaucoup de succès. Il n'était pas rare de nous voir dans les journaux et aux soirées et cérémonies les plus sélectives au niveau des invités. Je travaillais souvent en coopération avec mon père pour des lignes de vêtements mais, officiellement j’étais mannequin.
J'étais à New York ce jour-là, Nolan et moi avions décidés d’y habiter. Nous ne nous étions pas vus depuis plusieurs mois car, il était allé en tournée et il allait arriver dans quelques heures. Je m'étais attelé à faire un diner des plus romantique. Entrée, plat, dessert, tout avait été confectionné par mes soins. Mais, je n'étais une mauvaise cuisinière et bien heureusement. J'étais en train de mettre la table quand mon téléphone sonna. J'avais oublié de l'éteindre celui-là et ce jour-là, je ne voulais pas entendre parler de travail... Je décrochai :
« Madame Hanley ? » demanda la personne au bout du fil. Le numéro affiché était celui des urgences, cela m'inquiétais.
« Oui, c'est bien moi. » répondis-je.
« Et bien, j'ai le regret de vous annoncer que votre mari Nolan Hanley a été admis aux urgences de l’hôpital... » A ces mots, le téléphone me tomba des mains. Comment cela était-il possible ? Je lui avais parlé quelques minutes auparavant et il se dirigeait vers notre logement...
Je pris ma voiture et en quelques minutes je fus arrivée à l’hôpital. Je marchai lentement vers l’accueil où l’on me dit qu’il était encore dans le bloc opératoire. Je m’assis dans la salle d’attente. Mais, après quelques heures on m’annonça le décès de Nolan. Je pleurais à chaudes larmes et je ne pouvais plus m’arrêter. Mon mari était parti, celui que j’aimais avais disparu et je ne le reverrai plus… Il s’était retrouvé au milieu d’une fusillade et personne n’aurait rien put faire pour lui venir en aide…
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Cela ne faisait qu'un mois que Nolan était parti. Je ne m'en étais toujours pas remise... On m'avait remis son alliance et j'avais décidé que je la porterais en pendentif à mon cou avec la mienne. Je n’arrivais plus à supporter New York… Tout m’y rappelait Nolan. Alors, j’avais décidé de retourner vivre à Lewis, la ville où j’avais passé mon enfance et mon adolescence… Mes parents et mon frère m’y avait aussi encouragé. Ce dernier était venu vivre avec moi pour je ne fasse pas de « bêtise » mais, il aurait peut-être mieux valut que je la fasse cette « bêtise »… Je me sentais affreusement seule…
♚ moi, j'ai un deuxième 'moi'.
☛ Sarah.
☛ 14 ans, bientôt 15.
☛ Demande sur PRD.