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 We were fated to pretend ? – EMRYS

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MessageSujet: We were fated to pretend ? – EMRYS   We were fated to pretend ? – EMRYS Icon_minitimeDim 3 Juil - 7:53

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Une heure du matin. Réveil en sursaut, j’avais oublié de faire la prière du soir. Je m’étais encore une fois endormi sur le canapé, sans m’en rendre compte, avec la télévision allumée. Je n’avais aucune idée de si Lily était rentrée et avait rejoint son lit ou si elle était encore en vadrouille et, ce n’était pas impossible, avait rejoint le lit de Zack. La deuxième solution devait être la bonne, je n’étais pas assez fatigué pour ne pas l’avoir entendue revenir. Je ne savais plus du tout quoi penser et, au final, moins je la voyais, mieux je me portais à présent. Je souhaitais toujours autant la protéger, mais cela devenait un jeu des plus ardus lorsqu’elle se jetait de son plein gré dans la gueule du loup. En tout cas, au moindre faux pas, Zack pouvait compter sur un poing dans sa tronche de ma part. Ouais, c’était à tout cela que je réfléchissais en m’agenouillant sur le parquet du salon pour prier. Je demandai à Yahvé de me donner la force de rester auprès de Lily et de l’aider, parce qu’elle en avait besoin, même si elle refusait de l’admettre. Elle se détournait de la perte de sa petite fille en se jetant dans les bras de son ex. C’était malsain. Les prières étaient devenues un vrai calvaire pour moi, j’avais de plus en plus l’impression de parler pour rien, je ne parvenais même plus à me vider de ce que j’avais sur le cœur. Je pleurais un bon coup en m’allongeant à nouveau dans le canapé, c’était comme si j’étais plus affecté par l’absence des larmes d’un bébé dans cet appartement que Lily. Je laissai doucement le sommeil reprendre le dessus, à mesure que je me calmais.

Je me réveillai pour de bon vers onze heures, je n’avais jamais autant dormi depuis que j’avais commencé à respecter la Torah et l’horaire des prières. J’avais donc raté une seconde prière, mais je décidai de considérer que celle à une heure du matin comptait pour les deux, celle du soir et celle du lever du soleil. Tant que je n’en prenais pas l’habitude, Yahvé devrait me pardonner ce péché. Malgré mes yeux grand ouverts, je ne pus me résoudre à quitter ce canapé, j’attendis donc couché là, à, successivement, contempler le plafond la bouche ouverte, examiner mes orteils tout en essayant d’attraper une mouche avec, faire du vent avec mes bras, imaginer que j’étais dans un igloo et enfin, quoi de plus banal, regarder des bêtises à la télévision. Je sentais que plus je changeais de chaîne, plus je m’abrutissais, et c’était un exploit que cela puisse encore se produire vu mon Q.I. de base. J’étais très amoureux de cette petite lucarne, là, fasciné, incapable d’arrêter, mais cette belle histoire d’amour fut interrompue par un faux mouvement qui conduisit mon coude sur le bouton rouge de la télécommande. Et paf, écran noir. Un coup d’œil à l’horloge qui trônait sur le mur à côté suffit à me dissuader de la rallumer. J’avais passé près de deux heures à ne faire que zapper entre les feux de l’amour et la roue de la fortune. Du temps gaspillé, rien de mieux pour me filer un peu plus le cafard.

Comme mon ventre s’était finalement mis à gargouiller, j’allai dans la cuisine pour me préparer un sandwich. De la salade, des tomates, ça, c’était juste incontournable. Vint le moment où je dus choisir entre du fromage ou du carpaccio cachère. Cela me prit des plombes, étant donné la tête de la salade sortant de l’essoreuse quand j’eus fait mon choix. Non, je ne pouvais pas prendre les deux, c’était ce qu’on m’avait enseigné à l’école juive. Cela pouvait paraître bête, mais je le respectais, parce que je l’avais promis, c’était tout. J’avais opté pour la viande, qui, selon moi, comblerait le creux de mon estomac pour plus longtemps. Je refermai le frigo, m’assis à la table et avalai une bouchée, avec le sentiment d’être sur une autre planète. J’étais ailleurs, aujourd’hui, je n’avais plus envie de me soucier de tous les problèmes du moment, préférant ruminer comme une vache dans l’appartement, un air con sur le visage. C’était ce que je faisais de mieux, au fond, en particulier lorsque c’était le shabbat et que je ne pouvais pas travailler. Être forcé par sa religion de ne rien faire, cela pouvait sembler idyllique pour certains, mais pour moi, c’était la galère, parce que je ne considérais pas la coiffure comme une tâche ingrate que je n’aurais aucun plaisir à effectuer. J’adorais ça, beaucoup plus que de glander. Une fois le sandwich englouti, j’étendis les bras devant moi et laissai tomber ma tête, le profil face contre la table. J’étais désespéré à un point… inimaginable. La sonnette de la porte ne me fit même pas bouger, je me contentai de hurler : « Ouais, entrez, c’est ouvert ! » Il pouvait très bien s’agir d’un cambrioleur ou d’un assassin, je m’en fichais, au moins, il n’aurait jamais été aussi bien accueilli que chez moi, et ça me consolait. Je sais que j’avais de drôles de manières de me réconforter, mais bon. Enfin, ne nous faisons pas d’illusions, de toute évidence, ce devait être Lily qui avait bêtement oublié ses clés. Ecoutant la porte s’ouvrir puis se reclaper délicatement, je ne trouvai rien de mieux que de lancer à la cantonade : « Je suis en train de mourir dans la cuisine. »
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MessageSujet: Re: We were fated to pretend ? – EMRYS   We were fated to pretend ? – EMRYS Icon_minitimeVen 8 Juil - 0:17



    Lorsqu'il était arrivé il y a environ une semaine, Emrys avait tout d'abord entreprit de visiter cette nouvelle ville dans laquelle il emménageait. On était bien là de Londres qu'il regrettait déjà un peu. Il n'y avait pas ces grandes rues constitué uniquement de magasins de vêtements, il n'y avait pas ces vendeurs de bibelots à chaque coins de rues qui essayait de refourguer des trucs à tout ceux qui avait une tête de touristes et puis ici on conduisait pas à gauche, il y avait pas de cabine téléphonique rouge, les gens avaient un accent bizarre et depuis qu'il était là, Emrys n'était pas vraiment tombé sur des gens très sympathique. Oui, c'était une autre ville, quelque chose de totalement différent qui dans le fond ne lui plaisait pas vraiment mais qu'il ne voulait cependant pas quitter, pour la simple et bonne raison que sa venue ici n'était pas quelque chose d'irréfléchie. Il n'était pas là pour passer de bonne vacance ou quelque chose comme ça ; la seule raison qui expliquait sa venue dans cette ville du Texas c'était une personne, ou plutôt ce garçon qu'il n'avait jamais su oublier. Il était venu ici pour le retrouver, pour lui parler et s'excuser et tant que ce ne serait pas fait, il ne partirait pas ! Déterminé comme il était Emrys pouvait très bien passer des années ici à aller frapper à toutes les portes des maisons et autres appartements dans le seul but de le retrouver. D'ailleurs, lorsqu'il avait visité la ville – enfin plutôt quand il en avait fait le tour, car jouer les touristes n'étaient pas son truc – il avait ouvert attentivement l'oeil dans le cas ou par chance il pourrait croiser ce beau brun dans la rue. Peut être qu'il ne le reconnaitrait pas, après tout après autant de temps les gens changes physiquement de façon plus ou moins marqué, mais malgré tout il avait au fond de lui cet impression qu'il était capable de reconnaître la démarche, et le regard si craquant de celui qui avait été son petit ami pendant près de deux ans. Bien évidemment, même en y portant la plus grande attention il ne l'avait pas vu. Mais d'un côtés ce n'était pas plus mal, Emrys se voyait assez mal aller l'abordé en plein milieu de la rue comme ça alors que les passants circulaient tranquillement autour d'eux. Pendant un moment il avait aussi penser à faire le tour des salon de coiffure connaissant la passion certaine d'Ismaël pour les cheveux, mais il y avait vite renoncer préférant que leur retrouvailles se fasse plutôt dans un endroit tranquille et où il pouvait être seul et non devant tout les regards des commères de la ville.

    Ce matin là, lorsque Emrys était sortis de son profond sommeil, se fut avec un large sourire affiché sur les lèvres. Le jeune danseur était heureux de voir cette journée commencé, pour la simple et bonne raison qu'il avait décidé qu'aujourd'hui, il irait voir Ismaël. Certains aurait pu être stressé, angoisser par ces retrouvailles qui après tout n'allait sans doute pas se dérouler de la meilleure manière que se soit, mais pourtant Emrys et son calme naturelle, ne tenait pas compte de la discussion sans doute houleuse qui allait avoir lieu, des explicitation plus ou moins clair.. bref, de toute ce qui accompagnait ce genre de retrouvailles. De toute façon y aller en se disant que ça n'allait pas bien se passer n'était pas la solution, bien au contraire ! Comme toujours, il valait mieux être sûr de soi, souriant et espérer simplement que la discussion ne dégénère pas trop. Habillé d'un simple jeans et d'un de ses t-shirt coloré comme il les aimait tant, Emrys rejoignit le quartier que lui avait indiqué un de leur amis en commun, la vieille. Au moins, le jeune homme n'aurait pas aller frapper à toute les portes et à regarder les noms sur les boite aux lettres. Une fois là bas, il monta quelques escaliers jusqu'à ce qu'il arrive devant la porte de cet appartement qui était censé être celui d'Ismaël et d'après ce qu'il avait comprit, celui de Lilly également. Il souffla légèrement, alors qu'il était toujours devant cette porte qui cachait celui qu'il aimait, et finalement son doigt vint rapidement appuyé sur la sonnette. Quelques secondes à peine plus tard, il entendait une voix masculine criant que la porte était ouverte. Emrys ouvrit donc cette dernier sans gêne et pénétra doucement dans l'appartement, refermant la porte derrière lui. Il regarda autour de lui, silencieusement, cherchant à la fois une forme humaine, mais aussi découvrant cet endroit avec un petite pointe d'excitation. « Je suis en train de mourir dans la cuisine. » Ce gémissement le fit légèrement sourire, ou plutôt le fait d'entendre cette voix connu et si apprécier. En tout cas, quelques secondes plus tard il s'avança vers ce qui semblait être la cuisine, là d'où cette voix lui était parvenue. Il s'arrêtât au niveau de l'encadrement de la porte, et s'appuya sur ce dernier, les bras croisé sur son torse. « Tu crois pas que t'es un peu trop jeune pour mourir ? » Emrys laissa de nouveau s'afficher un léger sourire sur son visage, alors qu'il regardait Ismaël sans doute surpris par cette arrivée inattendu et soudaine.
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MessageSujet: Re: We were fated to pretend ? – EMRYS   We were fated to pretend ? – EMRYS Icon_minitimeJeu 14 Juil - 9:05

J’entendis la porte se fermer, tout doucement, d’un petit clac imperceptible qui ne me parvint aux oreilles que parce qu’il n’y avait aucun autre bruit dans cet appartement, mis à part ma respiration et les pas légers du nouvel arrivant, qui devait probablement n’être autre que Lily. Quoiqu’il en soit, je demeurai la tête plaquée à la table, attendant qu’elle vienne me sauver ou du moins qu’elle se ramène pour se foutre de ma gueule. Lorsqu’il me sembla qu’elle s’était arrêtée à l’entrée de la cuisine, je faillis me redresser brusquement, pour la faire sursauter et espérer la faire rire par la même occasion, mais je n’en eus pas la force. En plus, j’étais persuadé qu’elle allait plutôt m’engueuler qu’autre chose, ce n’était pas la meilleure période pour les blagues idiotes. Au lieu de ça, donc, je restai dans la même position, jusqu’à ce que… « Tu crois pas que t'es un peu trop jeune pour mourir ? » D’abord, la peur : au secours, j’avais vraiment invité un cambrioleur chez moi. Ensuite, la raison : un voleur ne me ferait pas la conversation aussi tranquillement et aurait sans doute cherché à me neutraliser à la place. Enfin, l’angoisse remonta en moi tandis que je pivotai sur ma chaise pour être orienté face à cette personne, qui, compte tenu de la voix, n’avait rien en commun avec Lily, en commençant par son sexe. Ma crainte ne venait absolument pas du détail que c’était un garçon qui avait pénétré dans notre logis. D’ailleurs, en temps normal, ça m’aurait fait plaisir, quelqu’un à traumatiser et à draguer. Le problème résidait dans le fait que j’avais reconnu ce timbre, cette intonation et cet accent qui n’avaient rien de celui des habitants de Lewis. C’était Anglais. Et c’était Emrys.

Le silence me parut être la bonne solution, au début, pour que je puisse gentiment encaisser le choc de cette nouvelle. J’eus en premier lieu l’impression qu’il disparaitrait la seconde suivante, que ce n’était qu’un rêve débile comme j’en faisais souvent. J’avais dû trop penser à lui ces dernières semaines, parce que je m’interrogeai sans cesse sur l’amour et les dommages collatéraux que cela causait systématiquement. Du coup, il m’apparaissait dans ma cuisine. Oui, Ismaël, tu sais que tu es très logique, quand tu veux ? Et puis, pourquoi il souriait ? Mon visage devait être décomposé, non seulement à cause de sa présence plus qu’inattendue, mais aussi parce que j’avais passé ma journée dans un canapé, que je n’avais pas encore pris de douche et que je portais le même T-shirt depuis hier. Il n’avait tout simplement pas le droit d’avoir l’air aussi content de me voir. J’avais envie de me lever et de le pousser hors de chez moi, en criant pour ne pas écouter ce qu’il avait à me dire. Parce que je supposais qu’il voulait me parler, sinon pourquoi se pointerait-il ici, ce n’était pas comme s’il vivait dans la maison à côté, non, au contraire, il vivait sur le continent à côté. Il n’avait pas à être là, pas vrai ? Alors pourquoi était-il debout, appuyé nonchalamment sur le cadre de cette porte, bien devant moi ?

Le moins que l’on puisse dire, c’était qu’il n’avait pas choisi le meilleur moment pour frapper à ma porte. Je ne souhaitais qu’une chose : qu’il parte. J’avais bien assez d’ennuis à résoudre pour qu’il se résigne à en rajouter. « Je ne sais même pas pourquoi tu es là, mais, de toute évidence, je ne veux pas te voir, tu aurais dû y réfléchir avant de rappliquer chez moi. » Ma voix tremblait et je sentais que si jamais j’essayais de me redresser sur mes pieds, je tomberais instantanément tellement mes jambes flancheraient. Mon cœur battait la chamade et je refusais de comprendre ce que cela signifiait. Je mettais plutôt cela sur le dos du stress accumulé depuis des jours et des jours. Oui, exactement. Le stress me faisait perdre mes moyens. Ce n’était certainement pas Emrys, mon ex petit ami que je n’avais jamais réussi à oublier, qui m’avait plaqué sans explication et à qui je n’avais jamais demandé de comptes, qui me rendait aussi nerveux. Je me voilais la face ? Peut-être bien. Mais il n’était pas mieux que moi. Que lui avait-il pris de traverser l’océan pour moi ? Il ne s’était pas dit que si j’avais changé de pays, ce n’était pas pour qu’il passe me faire un petit coucou au bout de quatre ans ? Bon, d’accord, c’était aussi très possible qu’il soit juste en vacances aux Etats-Unis et qu’il ait eu le désir irrépressible de me tourmenter un peu. Non, mais je ne lui avais pas donné mon adresse, à ce que je sache. Et qui prendrait du bon temps à Lewis ? Miami, San Francisco, New York, ok. Mais Lewis ? C’était un trou paumé, entouré de champs de maïs et de vaches. « Rassure-moi, tu es quand même venu pour moi ? C’est égoïste, mais ça me ferait franchement mal si tu n’étais là que pour visiter le Texas, même si… Je m’en fous, en fait. Enfin, merde, qu’est-ce qui t’a pris, Emrys ? »
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