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 Chassez le naturel il revient au galop  JUNEMENT DAY

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MessageSujet: Chassez le naturel il revient au galop  JUNEMENT DAY   Chassez le naturel il revient au galop  JUNEMENT DAY Icon_minitimeMar 17 Mai - 20:45

    Dix heures. Avec quelques heures de retard sur le lever du jour, Elias se réveillait péniblement. Depuis qu'il avait troqué son lit contre son canapé, Sarah ayant accepté l'hébergement le temps de trouver quelque chose, son dos lui faisait atrocement mal. Et ses nuits étaient courtes. Il y avait ces douleurs abdominales mais également des questions qui l'empêchaient de fermer les yeux. Le jour de son arrivée, Sarah lui avait demandé comment allait June. Le jeune homme n'avait su y répondre et, depuis ce jour, cette question semblait le tarauder plus que de raison.

    Après qu'il eut surpris June dans les bras de Maël, il n'avait pas tellement tenu à la revoir ni même à la croiser. Compréhensible. Leur entrevue au bal n'était donc que fortuite. Et cette soirée n'avait pu que confirmer ses dires. Quoi qu'il dise ou quoi qu'il fasse, Maël semblait curieusement attaché à June. Quant à cette dernière, le flou demeurait encore. Seule certitude, elle n'avait pas esquissé le moindre pas en sa direction pour s'excuser. Néanmoins, Elias le lui aurait reproché, interprétant ces éventuelles excuses comme un mensonge en bonne et due forme.
    Il n'avait beau être que le spectateur obligé d'un spectacle dont il ne discernait pas encore les tenants et aboutissants, Elias désirait tourner la page. Et la seule raison pour laquelle il ne le faisait pas tenait en un mot : June. Devait-il l'oublier en même temps qu'il tournait la page ?
    Il aurait voulu. L'oublier pour, enfin, panser les plaies de cette séparation. Franche et douloureuse. La question de Sarah jouait un rôle crucial, venant remettre en cause sa position à l'égard de June. Malgré tout le mal qu'elle avait pu lui causer, Elias ne pouvait nier qu'il l'aimait encore autant qu'au premier jour. Lui aussi était fautif dans cette histoire, la cause probable de ce qui ne fonctionnait plus au sein de leur couple.

    Treize heures. Une cigarette coincée à la commissure de ses lèvres, le jeune homme suivait avec détachement la discussion entre deux de ses amis. Tous trois se trouvaient en terrasse, en bordure de mer. La bouteille de vin vide qui trônait sur la table attestait qu'ils étaient là depuis un certain temps à présent. Sans s'épancher sur les détails, Elias se leva précipitamment et prétexta qu'il avait quelque chose d'important à faire.
    Revenu chez lui, il s'installa à la table du salon et porta son regard sur le seul et unique carton présent dans la pièce. Celui-ci, rempli, ne fermait plus. Tous les jours, et ce depuis quelques semaines, Elias le regardait et repoussait sans cesse le moment où il devrait finir par le rendre à sa propriétaire.
    Le jour même où Elias avait surpris son père sur sa petite amie, il avait rempli ce carton des quelques affaires de June qui trainaient chez lui. Ensuite, il avait trainé des pieds pour le lui rendre. C'était probablement puéril. Remplir ce carton avec empressement et colère. A ce moment-là, il ne désirait plus que tourner la page et oublier tout souvenir avec June. Compréhensible pour un homme qui se sentait trahi et humilié. Aujourd'hui, son jugement n'était plus le même. Il n'était plus univoque et sans appel.


    Quinze heures. En tout et pour tout, il lui avait fallu plusieurs semaines et une lucidité retrouvée pour se décider à agir. Difficile de faire un compromis sur une décision que vous aviez prise. Revenir là-dessus et tout recommencer. Pour autant, il aimait encore June. Et cela venait de finalement primer sur le reste. Certes, il n'avait pas la prétention de la retrouver et de lui exprimer ses sentiments avec une aisance excessive. Bien au contraire. Car pour se rendre chez elle, il devait piétiner son égo et se faire à l'idée qu'il allait passer pour un idiot. Il n'était pas question d'un quelconque manque d'estime mais d'une simple réalité. June n'était, en aucune circonstance, venue le voir pour tenter d'instaurer un quelconque dialogue. Et lui, candide, allait la retrouver. Il lui semblait se tirer une balle dans le pied, ouvrir la porte de l'Enfer en toute connaissance de cause. A partir de maintenant, Elias savait qu'il serait le seul être blâmable.

    Sous une petite pluie fine, le carton dans les bras, Elias se trouvait devant la maison de June, interdit. Après quelques secondes d'hésitation, il parcouru les derniers mètres jusqu'à la porte et frappa avec vigueur. Aucune réponse. Il réitéra le même geste par deux fois. Puis, il finit par abandonner. Le jeune homme s'apprêtait à rentrer lorsqu'il s'arrêta de nouveau. Pourquoi s'embarrasser de ce carton encore plus longtemps ? Le porche le protégerait de la pluie et, quand bien même, ce n'était plus son problème. Il revenait sur ses pas, prêt à déposer ses affaires devant sa porte lorsque celle-ci s'ouvrit. Elias se redressa, le carton encore dans les bras, cherchant visiblement ses mots.

    " Salut. "

    Les lèvres pincées, son silence prit finalement le dessus tandis que son regard la détaillait non sans une discrétion de façade. Son regard la parcourait lentement, transformant les secondes en minutes. Il cherchait un quelconque signe qui lui montrerait qu'elle allait bien, ce qu'il désirait au fond.
    Le carton qu'il tenait l'empêchait à présent d'oublier ce pour quoi il était là. Lors de sa dernière visite, Elias était resté sous le porche, blessé et contrarié après un bal qui avait viré au cauchemar. La lettre qu'il lui avait écrite était sans équivoque. C'était à lui de sortir de sa vie. Sa présence ici n'était qu'exception à sa propre règle.

    - " Je te rapporte tes affaires, dis-moi si j'ai oublié quelque chose. "

    Visiblement embêté, Elias lui tendit le fameux carton et s'en tint là, fourrant ensuite ses mains dans les poches. Un fin sourire, presque timide, se dessina sur ses lèvres, satisfait de voir June comme elle lui apparaissait toujours : hautaine et ravissante. Des dizaines de choses qu'il aurait aimé lui dire demeurèrent lettre morte. Ce n'était plus le moment.
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop  JUNEMENT DAY   Chassez le naturel il revient au galop  JUNEMENT DAY Icon_minitimeJeu 19 Mai - 5:51


June & Elias.


Je suis sincèrement désolée pour le gif, mais sérieux ... t'as Bob l'éponge qui t'adule quoi :O ! Fin, la classe ! ♥

Comme elle en avait désormais la désagréable habitude, June n'était pas parvenue à trouver le sommeil. Elle s'était tournée dans son lit jusqu'à quatre heures du matin, avant de se rendre à l'évidence : encore une fois, elle n'arriverait pas à dormir. Elle avait alors carburé au café, entamé trois livres différents dont elle n'était finalement pas parvenu à s'intéresser le moins du monde, puis avait attendu. Attendu quoi, la était la question. Un matin qui annoncerait une journée laborieuse peut être. Ou le réveil de sa colocataire, qui lui apporterait sans doute son lot de rires et de merveilles enfantines. Ah non, elle n'était pas là cette nuit. Cette conscience nouvelle força un soupir désespéré, alors que la tête de June glissait en arrière du fauteuil, et qu'elle fermait les yeux. Elle n'avait plus qu'à penser. A se perdre dans les méandres de son esprit trop compliqué, à se créer un monde imaginaire dont elle seule connaîtrait tous les secrets. Celui-là lui convenait merveilleusement bien, tellement qu'elle n'aurait plus jamais voulu s'en échapper. Mais à chaque fois, la dure réalité la frappait de plein fouet. Ce matin-là n'échappa pas à la règle. Sans s'assoupir le moins du monde, elle était toutefois parvenue à faire passer le temps un peu plus vite. Il était désormais six heures. Plus que dix huit heures, et elle pourrait retourner se coucher, priant pour que cette nuit soit plus fructueuse que la dernière. Ses journées étaient longues et monotones, alors qu'elle se refusait encore parfois à sortir, préférant ruminer seule sa colère et sa tristesse plutôt que l'infliger à d'autres.

Comme elle s'y attendait, la journée fut effectivement longue et monotone. Il était deux heures de l'après-midi, elle n'avait vu personne, n'avait approché ni sa télévision, ni son portable, s'infligeant un ennui qui lui semblait presque volontaire. Seuls ses livres occupaient son temps, ouvrages qui n'avaient pourtant autrefois jamais attiré un regard, la demoiselle n'étant pas une grande lectrice. Elle tourna les feuilles de son bouquin en un nouveau soupir. Page 92. Elle n'avait toujours pas trouvé le moindre sens aux lignes qui pourtant avaient bel et bien effleuré son regard. Elle les avait oubliées en un éclair, trop perturbée par les pensées qui l'assaillaient de toutes parts. Colère et rancune obscurcissaient ses traits, alors que l'ennui comme la tristesse les faisaient paraître pâles et sans vie. Un regard dans le miroir lui tira une grimace. Elle ne s'était plus occupée d'elle depuis plusieurs jours, le faisait d'ailleurs de moins en moins souvent, et cela se voyait sur son visage autrefois angélique. Un fugace éclair traversa ses pupilles, alors qu'elle décidait brutalement que cette situation n'avait que trop duré. Jetant son livre à travers la pièce où elle avait passé plusieurs heures consécutives (toute sa nuit en vérité et une grande partie de la matinée), elle courut à la salle de bain, emportant vêtements propres et enfin bien choisis. Une bonne douche, voilà de quoi lui remonter considérablement le moral, elle n'aurait pu trouver mieux. Le jet d'eau sur sa peau semblait faire disparaître saletés comme mauvaise humeur, et elle se surprit à sourire à son reflet. Parfait.

Lorsque quelqu'un frappa à la porte, elle venait de finir. Cheveux encore trempés, elle s'habilla en vitesse, à la fois curieuse et stressée de voir qui pointait le bout de son nez chez elle. Véritable ami(e), nouvelles connaissances, voir simplement le postier, elle se réjouissait d'exhiber à nouveau ce sourire qui la caractérisait si bien. La personne réitéra ce geste en frappant sur la porte, ce à quoi June émit une simple grimace. Il fallait bien qu'elle s'habille non ? En maugréant, elle ouvrit la porte. Elias était là, face à elle, un carton dans les bras. Il l'accueillit d'un simple 'salut'. June aurait eut des tonnes de choses à lui dire. Son amour pour lui, d'abord, les excuses qu'elle aurait aimé formuler, ensuite. Et puis, son désir de le retrouver, son incapacité à vivre sans sa simple mais nécessaire présence, l'intérêt absolument zéro qu'elle apportait désormais à Maël, cela viendrait sans doute en dernier, étant donné la répugnance absolument normale qu'il devait avoir à parler de lui. Ou bien, elle ne l'aborderait même pas. Désormais, ça valait de soi. June ne pouvait s'empêcher de repenser à la lettre qu'Elias lui avait écrite le soir du bal, cette même lettre qu'elle avait lu et relu, jusqu'à la connaître par coeur, jusqu'à se questionner sur le moindre mot, jusqu'à en savoir le moindre caractère. Ce même écrit plein de sentiments qui l'avait empêchée d'aller s'expliquer, tentant de demander un pardon qu'elle savait impossible. Il disait vouloir sortir de sa vie. C'était aussi simple que ça. Elle avait eu bien trop peur de se battre.

June se vit incapable de répondre comme une personne civilisée qu'elle n'était plus en certaines circonstances. Elle se contenta de regarder Elias, de le fixer dans ses yeux qu'elle avait tant aimé, n'éprouvant aucune honte à le dévisager de la sorte. Ça lui avait tant manqué ... et nul doute que ça lui manquerait encore bien des semaines à venir. Elle se sentait idiote, stupide, incorrigible et irrécupérable. Alors qu'elle n'avait pas eu le courage d'aller offrir à son ancien copain des explications qu'il était pourtant en droit d'attendre, lui venait lui rendre les affaires qu'elle avait laissé la bas, et ce aisément, comme si finalement ça n'avait aucune importance. Il lui donna le carton, qu'elle dévisagea quelques secondes. Dedans trainaient quelques fringues, des objets de toilettes de première ordre utiles lorsqu'elle passait plusieurs jours chez lui, et d'autres fioritures dans le même genre. Relevant la tête, elle lui sourit, gentiment, tentant de reprendre la face face à cet obstacle assez inattendu. Non, que dis-je, absolument pas un obstacle, une aubaine !

    « Merci. Ce n'était pas la peine de te déplacer, j'aurais pu venir. Après tout, ce sont mes affaires. » lui dit-elle sans se départir de son joli sourire charmeur. « Tu ... enfin, tu veux rentrer quelques minutes ? »



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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop  JUNEMENT DAY   Chassez le naturel il revient au galop  JUNEMENT DAY Icon_minitimeJeu 19 Mai - 7:57

Je l'aime bien ce Bob, tu devrais suivre son exemple.

    La cathédrale de la vie a de nombreuses chapelles, consacrés à des problèmes spécialisés. Chacune a ses prêtres et même son catéchisme. La guerre des idées est faite de milliers de batailles et d'escarmouches au sein de chacune de ses sous-disciplines. Pour l'homme, blessé et torturé, immobile sous le porche de cette villa démesurément grande, quatre sont liées à la débâcle en cours : la naïveté, la colère, le jugement et la condamnation.

    Par sa prestance innée et son égo démesuré, June avait su imposer l'orchestre certifié, pour chacun des Lehman présents dans sa vie, et elle en avait même décidé jusqu'à la mélodie. En chef d'orchestre de renom, elle semblait guider avec une malice malsaine chacun de ses choeurs.

    Cette mélodie, répétitive, l'accompagnait sans cesse, à tel point qu'il lui semblait en connaître les moindres fluctuations alors même que la musique n'était pour lui qu'une distraction et non une source d'intérêt.
    Le manque d'occupation est une source cruelle d'ennui, mais Elias avait su l'apprivoiser pour en faire le berceau de ses réflexions les plus profondes. Ni June ni ses sentiments pour elle ne quittaient son esprit. Elles l'occupaient comme les mauvaises herbes au fond du jardin - celles dont on veut se débarrasser mais qui reviennent inlassablement, plus résistantes que la fois précédente - et le torturaient de façon doucereuse.
    D'abord, en mauvais jardinier qu'il était - n'ayant en réalité jamais mis un pied sur une parcelle de terre fertile - Elias, dans toute sa naïveté, avait négligé l'aspect primordial d'un jardin bien entretenu. Il s'était uniquement contenté de s'occuper d'une partie et avait superbement ignoré le reste. Innocent, il imaginait que cela conforterait la personne lambda dans l'idée que tout allait pour le mieux. Elias ignorait que son heureuse insouciance attirerait rejet et parasite. D'une manière plutôt symptomatique, June avait rejeté son inconditionnelle et excessive attention. Puis, Maël était revenu telle la plus monstrueuse créature de ses pires cauchemars.
    Sa colère face à l'impardonnable - blâmant autant l'un et l'autre amant - avait conduit Elias à arracher chaque mauvaise pousse et à les jeter aussi loin que possible. Les rassembler en un tas uniforme et allumer un feu pareil à les faire disparaitre définitivement. Comme le nez au milieu du visage, ce feu avait attiré regards indiscrets et commérages. Une humiliation que le jeune homme avait difficilement supporté mais, dans l'insupportable, il avait trouvé la trace de sa culpabilité.

    Aujourd'hui, son comportement était celui du petit garçon pris tardivement la main dans le pot de confiture. Ou, plus abruptement, comme l'homme avide désirant le beurre, l'argent du beurre et le cxl de la crémière. Il voulait tout, l'innocence et le pouvoir de la condamnation.
    Finalement, il n'avait ni l'un ni l'autre. Depuis que cela lui avait sauté aux yeux, son estime s'était brisée en mille et un morceaux qu'il piétinait désormais avec une rancune à son propre égard.

    Devant cette porte longtemps close, June lui apparaissait exactement comme il l'avait imaginé certains soirs, dans ses rêves de célibataire au coeur pris. Elle n'avait rien perdu de son charme. Comment aurait-elle pu d'ailleurs ? Son sourire suffisait à démontrer qu'elle n'avait aucunement perdu de sa superbe mais il tenta d'ignorer, en vain, ce regard fixe qu'elle posait sur lui. Néanmoins, au ton de sa voix, elle lui semblait manquer d'assurance. Elias refusait de croire qu'il en était la cause. Il se confortait plutôt dans l'idée qu'il la dérangeait dans une quelconque activité ou bien que Maël ne tarderait pas à arriver et qu'elle voulait éviter une autre confrontation. Raison pour laquelle il tourna les talons aussitôt que lui-même s'en donna l'opportunité.

    - " Non, je ne comptais pas rester plus longtemps. " - sans l'ombre d'une quelconque expression sinon une rancune mal cachée, Elias tourna les talons et avança d'un pas seulement avant de se raviser. Non. Il ne pouvait décemment pas agir de la sorte. Cela lui brisait le coeur rien que d'imaginer l'incidence de ce départ précipité. Certes, il l'avait vu, elle et seulement elle, comme il le désirait mais ce n'était pas suffisant. Alors, dans toute sa nouvelle maladresse, il se retourna à nouveau pour lui faire face. " Je peux quand même rester un tout petit peu. "

    Les mains toujours fourrées au fond de ses poches, Elias découvrit d'un nouvel oeil l'intérieur de la villa après que June lui ait permis d'entrer. Cette baie vitrée au fond de la pièce ne lui rappelait que trop durement sa dernière visite. Pourtant, c'est là qu'il se dirigea en premier, plongeant son regard dans ce lac autrefois apprécié.
    Quelques minutes. C'était ce qu'elle lui avait dit alors autant ne pas gaspiller davantage de temps pour un silence qui n'en serait que trop embarrassant.

    - " C'est vrai, j'aurai pu attendre que tu viennes récupérer tes affaires mais .. seulement j'avais envie de te voir et de savoir comment tu allais. " - Son regard n'avait pas cillé, toujours obnubilé par les nuances colorées du lac sous ses yeux. Il se sentait étonnamment crétin; lui livrer la véritable raison de sa présence alors que June n'avait aucunement démontré son intention de le faire elle-même. Une fois de plus, il ne pouvait réellement pas la blâmer. Il avait, de lui-même, accepté de rentrer et elle ne l'avait forcé en rien. Il imaginait sa réaction première face à son faux départ, il lui devait au moins de briser la glace une fois à l'intérieur. Puis, sans lui laisser le temps de répondre, il ajouta sur le même ton : - " Je te dois également des excuses .. mais j'imagine que tu as lu ma lettre ? "

    Une façon subtile de lui signifier que ces excuses ne resteraient que des mots déformés par l'obscurité, couchés sur un morceau de papier. Finalement, pour le simple besoin d'étudier sa réaction, il se retourna et plongea alors son regard sur cette silhouette maintes et maintes fois regardée, observée, admirée, effleurée, touchée. Il suivait des yeux les quelques gouttes qui s'échappaient de la pointe de ses cheveux mouillés pour s'aventurer le long de ses courbes, un fin sourire se dessinant finalement.
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop  JUNEMENT DAY   Chassez le naturel il revient au galop  JUNEMENT DAY Icon_minitimeLun 27 Juin - 0:59


June & Elias.



Elias était identique. Tous deux avaient traversé des épreuves qui auraient du entièrement briser leur semblant de couple, anéantir tout espoir de dialogue censé entre personnes adultes. Si Elias avait été un homme normal, c'est ce qu'il aurait fait : ne plus même s'approcher d'elle, et vouloir lui faire payer de mille et une façons cette tromperie insolite. Mais s'il avait été un mec normal, rien de tout ça ne serait arrivé. June ne se serait pas emmerdé à vouloir construire quelque chose avec un homme banal ! Il lui fallait de l'abstrait, du surnaturel, de l'insolite, de l'étrangeté, du courage, il lui fallait quelque chose ou quelqu'un qui sorte de l'ordinaire. Et malgré toute sa gentillesse, toute sa prévenance, toute son attention, Elias était de ses hommes là. Et, pour rien au monde June n'aurait pu oublier tout ce qu'elle avait traversé avec lui, même si elle était prête à ne plus rien rechercher auprès de lui, comme sa lettre semblait le lui prier. Elle allait même se plier aux ordres de cet homme ... avant que lui ne décide de revenir, chamboulant toutes les certitudes de June, faisant renaître un infime espoir dans son coeur meurtri.

Espoir qui se sentit vaciller lorsque dans une parole, il lui tourna le dos, esquissant un pas vers la fuite. Fuite qu'il était finalement en droit d'attendre, après tant de souffrances causées volontairement par une seule et même personne. Et pourtant, alors même que dans son esprit, la défaite cuisante qu'elle venait de subir était clairement établie, et qu'elle regardait Elias s'éloigner sans émettre le moindre geste, désireuse de le laisser dans une paix relative qu'il lui avait demandé, au moment précis où enfin toute flamme s'était envolée pour laisser place à une lassitude sans nom, il s'était retourné vers elle. Elle n'avait pu empêcher un sourire de reprendre place sur son joli visage, alors que ces cheveux dégoulinants atténuaient un peu le feu qu'elle ressentait dans ses joues. Elle avait trompé cet homme, et pourtant, June avait aujourd'hui plus encore la certitude qu'elle l'aimait infiniment. Et toute la hauteur de ses émotions, de ses sentiments, n'avaient pas suffit à amorcer le cauchemar qui les plongeraient tous deux dans une nébuleuse d'anéantissement.

Et aujourd'hui, tout semblait redevenu comme auparavant. Elias pénétrait dans sa villa, elle à sa suite, ils semblaient aussi mal à l'aise et pourtant aussi amoureux que lors de leurs premières entrevues. Un véritable flashback que les circonstances rendaient à l'état d'impressions seulement. June ne put s'empêcher de fermer la porte derrière lui, comme elle le faisait dans le passé, l'habitude sans doute qui n'avait toujours pas laissé sa place à la froideur de la solitude. Instantanément, elle le vit se diriger vers la porte fenêtre, alors qu'elle s'adossait à la porte, comme pour trouver un appui matériel destiné à combler sa lacune psychologique. Malgré les apparences, elle avait bien du mal a retrouver chez elle la fameuse confiance absolue qu'elle se targuait de posséder. Elle n'était plus vraiment June, mais maintenant qu'Elias avait retrouvé sa place première chez elle, elle se sentait déjà plus vivante. A elle de faire en sorte que cette situation dure.

C'est le regard perdu dans le lac (à l'endroit précis où il avait vu sa copine coucher avec son père) qu'il reprit la parole, formulant un aveu pour le moins inespéré qui fit renaître chez June une once d'espoir. Elle allait prendre la parole lorsqu'Elias la coupa dans son élan, continuant sur un ton toujours aussi neutre qui contrastait avec l'importance de ses paroles. Elle sentit un élan de colère s'emparer d'elle à l'entente de ses mots absurdes, qu'elle laissa sombrement échapper en haussant la voix sans doute plus qu'elle ne l'aurait voulu. « Non ! Je t'interdis de ... » Elle se tue instantanément lorsqu'il se retourna vers elle, son regard lui incitant le silence. Finalement, elle reprit un peu de courage, baissant le ton pour entreprendre une discussion normale entre deux adultes censés, et fit un seul et unique pas en sa direction, jetant son regard a son tour sur cette plage. « Tu ne me dois rien du tout. Ta lettre était belle, mais bourrée de ... de mensonges. Tu n'as pas a t'excuser, je t'en supplie ne le fais pas. »
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop  JUNEMENT DAY   Chassez le naturel il revient au galop  JUNEMENT DAY Icon_minitimeSam 2 Juil - 23:43

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JUNE & ELIAS

    Qu'est-ce que l'on connait du pardon sinon la norme généralement admise ? Dans le fond, on ne connaît pas grand chose mais on condamne pourtant à tort et à travers. Terrorisés à l'idée que les règles soient remises en cause par les actes coupables de certains, les acrobates de la législation regorgent d'idées pour attraper l'oiseau à la sortie du nid. On brandit la présomption d'innocence comme l'étendard d'une société modèle dans un monde imparfait. En coulisse pourtant on piétine nos discours moralisateurs et notre pléthore de bonnes intentions. On condamne avant que nous mêmes ne soyons condamnés. Le 42éme Président des Etats Unis pour sa partie de jambes en l'air dans le bureau ovale - cela en aurait-il été autrement en dehors de cette tour d'ivoire ? - Bernard Madoff pour son escroquerie retentissante mais ô combien superbement menée, la politique pour son art subtil de l'officieux. Qui sommes-nous pour porter de tels jugements et condamner ceux qui ne suivent pas le même chemin que nous ? Notre propre dérive nous amène aux confluents d'un monde incompréhensible.
    Ou peut-être était-ce Elias qui, dans sa chute vertigineuse la plus violente, se retrouvait enfermé dans le prisme d'un dilemme kafkaïen. Esseulé, perdu il résistait pourtant à cette énième déconvenue. Un poids presque trop lourd pour ses épaules. Comme je juge conduit sur la scène de crime pour une reconstitution, Elias plongeait son regard plein d'amertume dans les plis mystérieux de ce lac aujourd'hui détesté. Le souvenir douloureux de cet après-midi où June et Maël s'étaient employés à créer la surprise revenait vers lui avec toute la force d'une lame aiguisée à la perfection. Néanmoins, ce souvenir avait tout de réaliste plutôt que cette situation risible dans laquelle Elias venait d'entrer. Il devait probablement être fou ou être tombé sur la tête pour revenir auprès de June comme il le faisait. Ou amoureux. Encore. Ridicule. D'autant plus que ses premières intentions consistaient en de piètres excuses. La voix de June vint le stopper dans cette entreprise insensée avant de s'aventurer vers un chemin cahoteux. « Des mensonges ? » Curieusement, son rire moqueur vint contraster avec l'expression stricte de son visage, l'articulation de sa bouche faisant ressortir sa cicatrice sur la joue. « June, tu réalises que tu es en train de me parler de mensonges ? » Sourcils froncés et bras croisés sur son torse, son regard se plongea à nouveau sur le lac. Ce n'était pas tout à fait vrai. June ne lui avait pas menti mais avait simplement omis de le tenir informé de ses activités. Et lui ne lui avait rien demandé. La rhétorique du mensonge ne s'appliquait donc pas. « Je ne sais pas si je t'en veux d'avoir couché avec Maël ou même si je t'en ai déjà voulu. » Quel triste constat. Sa chute perpétuelle l'amenait dans les confins d'un puits sans fonds, un purgatoire où le risible semblait lui rendre son salut. Du ridicule pour un homme ridicule. Se retournant sur lui-même, Elias se rapprocha de la propriétaire des lieux et emprisonna son menton entre son pouce et son index, son regard ancré au sien. « Je regrette seulement de t'avoir rencontré. » C'était vrai, juste et équitable. Sa vie sans elle serait probablement plus simple ou, du moins, moins compliquée. Son regard méprisant semblait vouloir sonder le sien, lire la réponse à ses tourments. « Mais j'ai toujours aimé le compliqué. » Laissant ses lèvres effleurer la douceur de sa peau, Elias revint sur ses pas avec nonchalance puis évolua finalement dans la pièce comme s'il la visitait pour la première fois. « Dis-moi ce qu'il advient de nous dans ton monde compliqué ? » C'était plus simple de poser la question à qui connaissait les règles plutôt qu'à un novice qui, comme lui, se perdait dans les méandres d'un jeu dont il ignorait encore les tenants et aboutissants. Son ignorance serait définitive.
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop  JUNEMENT DAY   Chassez le naturel il revient au galop  JUNEMENT DAY Icon_minitimeLun 4 Juil - 4:00

Elias ✿ June

Effectivement, tout était trop compliqué. Cette relation aurait indéniablement pu rester la même, celle de deux niais trop amoureux, des projets pleins la tête et des envies de grand mariage luxueux pleins les rêves. Mais justement, ça devenait d'une simplicité effarante pour une femme comme June qui n'avait toujours connu que le complexe. Elle, qui se voyait déjà à la mairie au bras de son cher et tendre, une longue robe blanche épousant ses formes, qui s'imaginait la jolie bouille de son futur petit garçon (ou petite fille), et qui percevait très nettement l'amour des deux protagonistes décroitre à mesure que la routine s'établissait, refusait catégoriquement de laisser ses sentiments si uniques et si puissants s'évaporer comme s'ils n'avaient jamais existé. Et pourtant, il n'avait suffit que d'un homme pour qu'elle les anéantisse elle même de son propre fait. Pourtant, s'il y avait bien une certitude qui pulsait encore dans son coeur en ses temps de crise, c'était qu'effectivement, ses sentiments restaient inchangés. Paradoxalement, cette histoire n'avait fait que les accroitre, alors qu'elle avait du vivre sans cet homme qui avait changé tant sa personnalité que sa vie entière. Une première pour June, qui pensait toutefois ne pas s'en être sortie si mal que ça, malgré la douleur de son coeur qui pulsait moins vite, et le manque de ses doigts qui réclamaient toujours, tendrement, la même peau. Elle devait se contenter d'une autre, et avouait bien honteusement que se passer de Maël, alors qu'une solitude absolue l'attendait sans lui, ne lui avait jusqu'alors pas été possible. Mais June n'avait aucun doute quant au fait que si Elias venait à lui pardonner un jour, elle n'éprouverait aucune difficulté à se passer de ce cher Lehman Senior, dont elle se lassait de rencontre en rencontre. Encore eut-il fallu qu'un hypothétique pardon soit envisageable, et cela ne se présentait pas sous la meilleure des hospices vu le rire moqueur qui accueillit ses paroles. Eh hop, une gaffe de plus. Décidément, elle pouvait faire une croix sur cette réconciliation qu'elle attendait avec tant d'impatiences si elle continuait les erreurs enfantines de ce genre. Finalement, même si elle n'avait aucun mal à séduire et qu'elle s'était toujours vantée de savoir s'y prendre avec les hommes, s'excuser pour une tromperie n'avait jamais été son fort. A vrai dire, habituellement, elle ne prenait pas même la peine de tenter de discuter et ne revoyait plus jamais le type en question. Mais dans le cas Lehman, elle avait bien conscience que cette stratégie n'était pas même applicable. Elle n'aurait pas supporté deux mois sans revoir Elias. Aussi, sa présence en ses lieux apparaissait comme une issue de secours, alors qu'elle s'apprêtait à pénétrer aux bords de la folie, et quelque soit ses dires, elle ne verrait plus rien de négatif. Il était là, c'était le plus important.

C'est pourquoi, lorsqu'il lui affirma avec hargne et en emprisonnant son visage entre ses doigts qu'il regrettait de l'avoir rencontrée, elle n'en fut pas vexée. Ni même surprise. Il en avait parfaitement les droits, pire encore, quoi qu'il ose dire était excusable a postériori, et June était bien capable de tout lui passer ne serait-ce que pour le déplacement. Avec lui, elle se sentait étrangement faible, coupable de tous les maux qui ai un jour existé, et absolument inexcusable sous tous les plans. Mais dès son absence effective, elle ressassait sa non-application dans les faits, grommelant contre tous ceux qui avaient pu la juger un jour, ne donnant raison a personne a part à elle, malgré la stupidité de ses pensées. C'était plus simple de ne pas se juger seule coupable, mais le regard d'Elias planté dans le sien lui interdisait toute notion de facilité. Elle était fautive, il semblait le lui répéter sans cesse, que ce soit dans ses yeux, dans son attitude, dans sa personnalité même et dans chacun de ses dires. C'était ôh combien dérangeant pour une femme à l'égo digne de celui de June, elle était néanmoins prête à affronter ce mal être sans problème tant qu'il s'alliait à sa présence. Elias était là, près d'elle, et ne l'oubliait pas, voilà tout. Tout ce qu'elle désirait pour l'instant ... et plus si affinité (-out-). Après avoir doucement effleuré sa peau, il se mit à parcourir la pièce, June suivant du regard le moindre de ses pas. Son interrogation flotta dans l'air quelques minutes, le temps qu'elle reprenne ses esprits pour trouver une réponse convenable à lui fournir. C'était vrai ça ... qu'est-ce que June imaginait pour Elias dorénavant ? Que devenait le 'nous' qui lui avait autrefois été si cher ? Elle ne désirait pas reprendre là où ils s'étaient arrêtés, sans nul doute, revenir en arrière ne serait dorénavant plus possible, et pas même envisageable. Et si ça n'avait pas fonctionné une fois malgré toute leur bonne volonté, ça ne le ferait sans doute pas une seconde. « Il n'est pas si compliqué mon monde. Il t'a appartenu, pendant un temps. Tu ne t'en souviens déjà plus ? » Référence évidente à l'année qu'ils avaient passés tous les deux, une année forte en sentiments, en évolutions, en tendresse et en affection. Un peu trop d'ailleurs. Elias était un chic type, mais manquait généralement de piquant et d'originalité. Et ce qu'il ne lui avait pas apporté, elle était allé le rechercher ailleurs. Ses désirs assouvis, toutefois, elle ne désirait plus ça. Elle n'aspirait maintenant plus qu'au calme d'avant, à la tendre douceur dont il faisait preuve avec elle, à l'amour qui les liait tous deux et les rendaient définitivement imperméables a la société qui les entourait. Ils s'étaient crées une bulle bien confortable, un univers qui n'appartenait qu'à eux, que June a eu le malheur de déserter pour voir ailleurs et dans lequel elle donnerait tout pour remonter.

Le 'nous', le June & Elias était compliqué, certes. Mais la difficulté ne l'avait jamais effrayée, et elle se sentait prête à retenter une aventure peut être perdue d'avance. Néanmoins, jamais elle n'avait abandonné ses sentiments à l'égard de cet homme qui avait été sien. Ils avaient toujours été là, bien présents, pulsant dans son coeur au rythme de ses respirations, et même s'ils ne l'avaient pas empêché de commettre l'irréparable avec Maël, ils lui avaient permis de se rendre compte qu'Elias n'était pas à ses yeux qu'un amant comme un autre. Son amour pour lui était sincère, l'avait toujours été, et elle ne se voyait plus construire d'avenir en son absence. Aussi, même si cette histoire avait été nocive du début à la fin, elle avait eu ce bon côté. Dommage que ce soit sans doute trop tard. « Ce qu'il advient de nous hm ? J'aimerais te répondre, néanmoins je ne suis pas seule à décider ce que ce fameux 'nous' va devenir. Si je n'étais pas égoïste, je te conseillerais de te trouver quelqu'un d'autre, une femme gentille et douce, qui ne risquerait pas de te trahir comme je l'ai fais. Malheureusement, malgré tout l'amour que j'ai encore pour toi, je suis incapable de te souhaiter quoi que ce soit qui ne soit pas en rapport avec moi, même pour assurer ton bonheur. Je veux être la seule a pouvoir te rendre heureux. » Mise à nue, tout égo surdimensionné abandonné au profit d'une parfaite franchise, elle se sentit soudain mal-à-l'aise. A son tour, elle s'approcha de cette fenêtre où, elle imaginait bien, Elias les avait vus, elle et son père. Et après ça, elle osait lui parler de bonheur ? Tant pis, elle avait bien conscience qu'une telle tirade ne resterait pas impunie, mais elle était prête à affronter les plus violentes divagations, les plus terribles condamnations, maintenant que ses sentiments avaient été partagé. Finalement, elle ne demandait rien de plus qu'une écoute relative, et maintenant qu'elle avait dit ce qu'elle avait à dire, elle ne se sentait plus comme alourdie par un trop gros poids sur les épaules.


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