« nous ne sommes pas maîtres de notre destin. nous ne sommes pas maîtres de notre famille. nous ne sommes pas maîtres de ce que la vie nous fait endurer. nous ne sommes maîtres de rien. le hasard fait partit intégrante de notre vie, tout comme le destin. la haine aussi. le désir de venger, de tuer. le désir de s'échapper et de laisser tout nos soucis. on a tous ce désir incessant qui nous emprisonne. on se retrouve fermé à tout. à la vie. un désir qui nous pousse vers le suicide. qui nous pousse vers la mort. ce même désir qui nous pousse à faire des actes dont nous ne sommes pas fiers. la haine survient après la joie et le soulagement de ces actes. cette même haine qui nous pousse à devenir fou. au final, qui décide? ce n'est surement pas vous. ayant les idées trop assombries par la haine, la peur, la colère, la tristesse. vous n'êtes plus en mesure de vivre seuls. de vous démerder seuls. vous n'êtes plus capable de penser, de parler, de rire, de vivre votre vie. c'est à ce moment là que le hasard et le destin prennent les chose en main. et malheureusement, vous n'êtes pas maîtres de votre destin. non, ça, jamais. nous ne sommes pas maîtres de notre destin. »

je suis amaryllis-ciaràn blasphème anarchy aislynn di marzo sgrò et j'ai ce désir de vengeance. ce désir de tuer et d'oublier. ce désir de reprendre une vie normale et que le hasard ainsi que le destin me laissent. je suis amaryllis-ciaràn et j'ai ce désir de tuer et de vengeance.

avant, c'était le néant. je ne voyais rien. c'était flou. je comprenais à peine le son qui parvenait jusqu'à mes minces oreilles. quand ce même son ne me plaisait pas, que c'était trop fort ou que la musique me déplaisait, je donnais de légers coups. mais généralement, mes demandes n'étaient pas effectuées. c'est de là que j'ai compris que c'était mal barré. ils se fichaient de mon bien être. mais totalement. parfois même, alors que je tentais de me nourrir, parvenait à ma bouche une substance liquide avec un goût assez fort. c'est quelques années plus tard seulement que je comprendrais ce qu'était ce goût. mais que je comprendrais aussi ses dangers. j'ai passé quelques mois comme ça, incomprise. puis, ce fut la fin. après quelques heures à donner des coups, à me débattre, je fus éblouie par une lumière vive. elle m'attaquait. elle m'enveloppait d'une douce chaleur. je voyais des ébauches de visages mais toujours cette lumière. plus tard, je compris que c'était la lumière de la vie. celle qui me promue à une vie active et peu facile.

c'est marrant quand on né. on passe d'un milieu étroit et sombre à un milieu immense et très lumineux. mais c'est assez agressif. et puis après, on te trimballe à gauche à droite. c'est fatiguant, alors après, tu t'endors comme ça. et les jours passent. puis les semaines. les mois. les années. tu grandis, tu commences à dire des mots incompréhensibles, tu te mets debout avant de te retrouver sur le cul. on se dit que finalement, la vie, c'est pas si compliqué. on te met la nourriture directement dans ta bouche, on t'aide à faire pipi, on t'habilles, on te dit ce que tu dois faire, ce qui est bien pour toi et ce qui l'est moins. on te couche, on te berce, on te raconte une histoire, on te chante une chanson et quand tu es enfin endormi, on dépose un baiser plein d'amour sur ton front dégarni. et puis le temps passe. tu grandis et on commence à te délaisser. et c'est là que tu comprends ce qu'est vraiment la vie.

personnellement, je ne trouve rien d'excitant à la vie d'enfant. j'entendais des petits dire ô combien c'était bien. mais moi, je trouve ça vraiment nul à chier. mais il fallait bien que j'y passe. tout le monde doit y passer. les premiers pas, les premiers mots, la première rentrée scolaire. c'est ça qui tue le plus. tu rentres à l'école mais ce que tu ne sais pas c'est que tu en sortiras seulement une bonne quinzaine d'années plus tard. et tu te dis, merde. qu'est-ce que je fous ici. je vais te le dire moi. tu fous ici ce qu'on te dit de foutre. le problème il est là. tu peux même pas choisir ce que tu veux faire de ta vie, tes parents décident à ta place. ouais mais merde à la fin, on est libres aussi de choisir ce que l'on veut. et non, tu fais ce qu'on te dit, point final. j'ai obéit pendant quelques années, puis je me suis rebellée. mais, plus tard ça.
au tout début, quand tu vas à l'école, c'est bien, c'est pas trop compliqué. puis, plus t'avances, plus c'est dur, plus les parents sont derrières toi et plus t'es puni. après tu te dis que ça sert à rien alors tu les envois se faire foutre et tu décides de faire autre chose de ta vie. c'est ce que j'ai fais. je suis devenue .. une prostituée. au final c'est parce que j'étais mal dans ma peau. mes parents étaient toujours après moi, ils m'engueulaient tout les temps. entre eux, c'est l'amour fou, toujours à s'embrasser. je les ai surpris plusieurs fois, étant petite, à coucher ensembles. alors ça m'a marqué. et comme je suis dépressive et que j'ai fais une dépression, je suis devenue une catin. j'ai ruiné ma vie. mes parents ont ruiné ma vie.

en faisant cet sorte de métier, je me sentais bien. je me sentais vivante, intéressante, belle. je sentais juste que j'existais. car mes parents, pour eux, je n'étais rien et je ne suis toujours rien. j'ai cessé de leur parler à quinze ans. j'ai commencé à quinze ans, quand j'ai abandonné mes parents. je vivais toujours chez eux mais j'ai arrêté l'école, j'ai arrêté de leur parler. ils m'engueulaient sans cesse parce que j'avais arrêté l'école. heureusement, il ne savait pas ce que je faisais. mais au moins je gagnais de l'argent, beaucoup d'argent. mes clients étaient contents. et moi, ça me permettait d'oublier l'espace de quelques heures. plus je grandissais, plus j'avais de clients, plus j'augmentais les tarifs et plus j'avais de sous. puis à dix-huit ans, je décide de reprendre les études et de travailler dans le domaine de la mode. à côté, j'effectuais toujours mon sale travail. je ne parlais toujours pas à mes parents. j'effectuais mes études dans ma ville, à milan. celle où je suis née et où j'ai toujours vécue. j'offrais toujours mes services. puis un jour, cela tourna mal. très mal. alors j'ai décidé d'arrêter. c'est pour ça que je suis partie, sans prévenir personne. mon site est toujours en ligne mais j'y vais rarement. je peux toujours faire des shows via webcam mais uniquement si à la clé il y a un sacré paquet d'argent. j'ai donc décidé d'aller vivre au texas. et là, j'ai ouvert mon magsin, il y a quelque jours. je suis styliste et mes créations, je les vends dans un coin de mon magasin. sinon, je vends d'autres choses. n'hésitez pas à venir faire un tour.

si j'ai déménagé, c'est parce que j'aimerai échapper à mon passé. j'aimerai oublier tout ce que j'ai fais. mais je n'y arrive pas. j'essaye. mais il revient toujours au galop.






✿ ton prénom ☛ clémence.
✿ ton âge ☛ dix-sept ans.
✿ comment as-tu découvert le forum ☛ sur bazzart. c'est une bombe.
✿ le code du règlement ? ☛ shut up and let me go.
✿ un dernier mot ? ☛ j'espère me plaire ici et m'intégrer assez facilement.